La distellerie

LA DISTILLERIE

Surplombant la vallée du Rhône, rive droite, un lieu-dit « Monteiller », en aval du village d’Icogne, au croisement des bisses ancestraux qui permirent le miracle de la culture en acheminant l’eau des glaciers vers les prés des hommes et des bêtes… Des bisses toujours en fonction, soigneusement restaurés pour devenir également d’incomparables et splendides sentiers pédestres. C’est là que prit forme, en 1953, l’exploitation agricole de la famille Mayor. Au départ, une production « phare » : les framboises. En 1964 s’y ajoute une structure de poules pondeuses et en 1977 des étables abritant un élevage de bœufs de la race d’Hérens.

C’est en 1997 que Jean-Michel, en pionnier, décide d’orienter clairement l’exploitation vers la culture BIO de plantes médicinales, collaborant avec la Coopérative Valplantes, à laquelle il livre intégralement ses récoltes.

Dès les années 2010, alors que la troisième génération, en la personne de Guillaume, rejoint l’équipe en place, un projet prend forme : la construction d’une distillerie d’huiles essentielles. 2014 sera l’année de la première pierre, et 2015 celle des premières distillations. Le bâtiment de la distillerie, abritant également bureau, boutique, espace de réception/enseignement et laboratoire, obéit, ainsi que l’alambic, à un principe de construction et de fonctionnement privilégiant strictement les matières naturelles et les énergies renouvelables (béton cellulaire auto-isolant, panneaux solaires thermiques, bois déchiqueté etc.)

La distillation repose sur un processus d’évaporation-condensation assuré par l’alambic. Les plantes fraîches (200 à 300 kg) sont placées dans une cuve inox d’un volume de 1000 litres. A aucun moment elles ne sont en contact avec l’eau d’ébullition, qui se trouve uniquement autour de la cuve (double- parois instaurant un système de bain-marie très doux et respectueux des principes actifs).

Seule la vapeur d’eau traverse la masse végétale, extrayant et entraînant les principes actifs volatils. Cette vapeur est ensuite re-condensée dans le refroidisseur pour être enfin récupérée dans ce qu’on appelle L’ESSENCIER (de type « vase florentin ») dans lequel la partie aqueuse (hydrolat) se sépare de l’huile essentielle qui, plus légère, remonte en surface. Ce circuit nécessite plusieurs heures ainsi qu’une surveillance soigneuse (pressions, températures etc.). Les résidus de distillation sont ensuite soit compostés et recyclés sur les cultures, soit ajoutés au combustible alimentant la chaudière.


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